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Bien sûr, on ne peut pas effacer d’un simple revers de main le bilan et, pour ainsi dire, le passif d’une année que beaucoup dans la profession pourront qualifier d’annus horribilis. Il n’empêche, à la veille de quitter 2016, cette « trêve » dite des confiseurs est propice pour prendre un temps de recul afin d’essayer d’écrire une nouvelle page.

Au-delà des crises économiques et climatiques affectant les prix et les rendements, les derniers mois ont apporté des enseignements utiles pour nourrir la réflexion des programmes électoraux à venir.

Ainsi, les chiffres de l’Insee publiés le 15 décembre ont-ils révélé que les mauvais résultats agricoles avaient plombé la croissance française. Une façon de rappeler au bon souvenir des politiques qu’il faudra aussi compter avec l’agriculture pour redresser le pays.

Si l’agriculture irrigue l’Hexagone, dans ses tréfonds, là où d’autres secteurs ne se risquent pas, la société, en particulier urbaine, interpelle de plus en plus l’agriculture. Et nul ne pourra s’y opposer.

Certaines demandes paraissent démesurées ou utopistes, d’autres sont sources de solutions croisées. Ainsi en va-t-il des relations de proximité tissées autour des circuits courts ou du maintien de services en milieu rural. Le fait de se rapproprier la commercialisation est dans nombre de cas un facteur de vitalité territoriale. Les pouvoirs publics devront savoir s’appuyer sur ces initiatives pour les consolider et non pas se contenter de les applaudir.

Par ailleurs, les campagnes n’échapperont pas au développement du numérique. Mais la multiplication - souhaitée - des antennes relais ne remplacera pas la présence humaine, en chair et en os plutôt que par répondeur interposé.

Dans ce dossier panoramique, La France agricole fait émerger quelques axes pour alimenter les débats sur l’avenir de nos campagnes. De surprenants résultats d’élections à travers le monde montrent que l’opinion n’est pas si malléable qu’il pouvait paraître.

À bon entendeur, salut !… Et surtout, bon Noël !

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